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RDC: La CPI confirme la peine de Jean-Pierre Bemba à un an de prison dans l’affaire de subornation de témoins
La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé la peine à un an de prison et à 300 000 euros d’amendes à laquelle Jean-Pierre Bemba avait été condamné en mars 2017 dans l’affaire de subornation de témoins.

Dans son arrêt, rendu ce mercredi 27 novembre, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a rejeté la demande de fixation d’une nouvelle peine pour Jean-Pierre Bemba et ses co-accusés dans l’affaire de subornation de témoins. La peine à un an de prison et à 300 000 euros d’amende à laquelle Jean-Pierre Bemba avait été condamné dans ce dossier, en mars 2017, avait été confirmée en appel en mars 2018.

« Faux témoignages »

Les peines prononcées à l’encontre des avocats de Bemba, Aimé Kilolo Musamba et Jean-Jacques Mangenda Kabongo, d’un député de son parti, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), Fidèle Babala Wandu, et d’un témoin de la défense, Narcisse Arido, ont également été confirmées par cet arrêt.

Les cinq hommes avaient été déclarés coupables « d’atteintes à l’administration de la justice pour avoir intentionnellement suborné des témoins et sollicité la présentation de faux témoignages par des témoins de la défense dans le cadre de l’autre affaire visant Jean‑Pierre Bemba devant la CPI ». Jean-Pierre Bemba, qui a passé dix années en détention, a d’ores et dejà purgé cette peine d’un an de prison.

De l’acquittement à l’opposition

Le fondateur du MLC avait été condamné par la CPI à 18 ans de prison après avoir été reconnu coupable, en mars 2016, des charges de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité », pour les crimes commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003 par les hommes de son parti. Des charges pour lesquelles il a été acquitté, le 8 juin 2018, sur décision de la chambre d’appel de la CPI.

L’ancien vice-président de la RDC, qui a recouvré la liberté à la suite de son acquittement, était cependant toujours sous le coup de poursuites dans le cadre de cette affaire de subornation de témoins. De retour dans son pays avant la présidentielle de décembre dernier, il s’était rangé derrière la candidature de Martin Fayulu, et a rejoint la coalition de l’opposition Lamuka, aux côtés de Fayulu, mais aussi de Moïse Katumbi.

Source: Jeune Afrique