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Lourds: Yoka revient en force
Certains s'étonneront encore de son adversaire Alexander Dimitrenko, que Tony Yoka a vaincu samedi soir par K.O. au troisième round pour son retour après un an d'absence. Mais ce n'est a priori pas le premier venu, et le Français semble donc avoir des arguments.

Plus d'un an après son dernier combat, et sa dernière victoire, face à l'Anglais David Allen (le 23 juin 2018), Tony Yoka remettait les gants pour la première fois samedi soir à Antibes. Bien sûr, sa suspension d'un an pour trois ''no shows'' est passée par là. La punition désormais purgée, c'est un certain Alexander Dimitrenko qui lui faisait face. On ne sait toujours pas bien quoi penser du pedigree des adversaires du Français, à nouveau vainqueur avec autorité et rapidité grâce à un K.O. dès le troisième round.

Alors qu'il se défendait déjà d'avoir défié des peintres lors de ses cinq premiers combats professionnels, ceux de la fameuse Conquête qui sont censés le porter vers un titre mondial, venons cette fois à son secours: Dimitrenko (2,01m et 117kg), bien qu'âgé de 37 ans, avait poussé Andy Ruiz Jr jusqu'au cinquième round lors de son précédent combat. Ce dernier, ensuite, avait battu Anthony Joshua à la surprise générale (le 1er juin). Alors, ce sont des références qui nous poussent tout de même à y croire.


''Les premiers mois n'ont pas été simples''

''J'avais forcément encore plus d'envie, le ring me manquait, réagit le champion olympique des lourds à chaud, sur Canal+. J'aurais pu choisir un adversaire qui ne serait pas de haut niveau pour revenir, mais on s'est dit que ça ne valait pas le coup. J'étais prêt pour n'importe quoi, la Conquête repart de plus belle ! Il fallait que je marque les esprits, que je prenne ma chance dès le départ. Il fallait que je tape dedans direct. Les premiers mois de ma suspension n'ont pas été simples, jusqu'en octobre surtout... Heureusement, j'ai pu vivre la boxe à travers ma femme, qui a repris sa carrière. Mais ça a été dur. Il fallait que j'en sorte grandi.''

Sa femme, c'est bien sûr Estelle Mossely, également championne olympique en titre chez les légers et championne du monde IBO depuis le mois dernier. Yoka estime avoir pris de l'expérience et de la confiance, après avoir aussi plus profité de son rôle de père en raison de cette absence forcée des rings. Deux combats sont encore au programme pour lui cette année, à Nantes fin septembre puis à Paris fin décembre, probablement face à un autre Français, Johann Duhaupas. En attendant Joshua pour 2020 ?

Source: Sports