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Piratage de Jeff Bezos via WhatsApp: La faute à Apple selon Facebook
Selon un rapport technique sur le piratage, le patron d’Amazon aurait utilisé un iPhone X au moment de l’attaque. L’un des responsables de Facebook accuse le système d’exploitation iOS d’être responsable de la fuite des données.

C’est une affaire qui a fait beaucoup de bruit. La révélation du piratage du téléphone de Jeff Bezos, dont on sait qu’il était prévu de longue date par l’Arabie saoudite, oblige les différents acteurs à s’expliquer. Selon plusieurs informations, relayées par Business Insider, le téléphone portable du PDG d’Amazon aurait été piraté après qu’un numéro appartenant au prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammed Ben Salmane lui a envoyé une vidéo non sollicitée sur WhatsApp, la messagerie gérée par Facebook. Cette dernière contenait un fichier malveillant.

Les responsables du réseau social ont donc été interrogés sur l’envoi de cette vidéo, après le 1er mai 2018. Le vice-président de la communication et des affaires publiques de Facebook, Nick Clegg, a ainsi répondu sur la BBC que la messagerie n’y était pour rien en raison d’un système de chiffrement de bout en bout qui ''ne peut pas être piraté'' et a laissé entendre que le téléphone pourrait être le responsable du piratage.

Justification bancale

En effet, selon un rapport technique sur le piratage, Jeff Bezos aurait utilisé un iPhone X au moment de l’attaque. Selon Nick Clegg, c’est donc le système d’exploitation iOS qui serait responsable de la fuite de données. ''On dirait que quelque chose sur le, vous savez, ce qu’ils appellent le système opérationnel, a lui-même fonctionné sur le téléphone'', a-t-il expliqué ajoutant que ''quelque chose doit avoir affecté le système d’exploitation du téléphone''.

Si l’explication reste vague, il s’agit surtout pour Facebook de se dédouaner de toute responsabilité dans cette affaire. Nick Clegg a ainsi estimé que ce piratage ne pouvait provenir ''d’un message en transit, car seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent le voir''. Une justification qui reste bancale, rappelle Business Insider, puisque plusieurs experts en cybersécurité ont récemment mis en évidence au moins deux failles de sécurité sur WhatsApp en 2019.

Selon les premiers éléments de l’enquête, relayés par Le Monde, le téléphone du patron d’Amazon aurait pu être infecté par le logiciel Pegasus, un puissant système d’espionnage conçu par une société israélienne et dont plusieurs utilisations par les services saoudiens ont été documentées par le passé. Riyad, de son côté, continue de nier toute implication dans ce vol de donnée, dont il est toujours difficile de déterminer l’ampleur.

Source: Capital