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Eminem dans le radar des services secrets américains
Parce qu'il a étrillé Donald Trump et sa fille Ivanka dans ses chansons, Eminem a reçu la visite des services secrets américains qui l'ont auditionné afin de vérifier à quel point il pouvait représenter une menace pour le président américain et sa famille.

En 2018, Eminem révélait dans son tube «The Ringer» (extrait de son dernier album «Kamikaze») qu'il avait reçu la visite des services secrets américains après avoir étrillé le président Donald Trump dans une autre chanson de rap qu'il avait sortie en 2017, «The Storm». «L'agent orange m'a envoyé les services secrets / Me rencontrer en personne pour savoir si j'allais vraiment m'en prendre à lui / Ou même me demander si j'étais lié aux terroristes / J'ai répondu ''seulement dans mes tatouages et mes paroles''», chantait-il.

Dans «The Storm», l'artiste s'en prenait au chef d'Etat en évoquant les multiples polémiques engendrées par ce dernier, comme ses attaques répétées contre les joueurs de NFL, sa position sur les armes à feu ou encore sa désinvolture face aux suprémacistes blancs, notamment après les événements de Charlottesville en 2017. Dans «Framed», sortie en 2017 et extraite de son précédent album «Revival», le rappeur de 47 ans s'en était cette fois pris à Ivanka Trump, chantant que celle-ci se trouvait «dans le coffre de [sa] voiture».

Il avait déjà attaqué Bush en 2004

Aujourd'hui, le site Buzzfeed confirme la star a bien été auditionnée par les services secrets américains. Dans un rapport rendu public, on apprend que Eminem a été interrogé en décembre 2017 et qu'une investigation a été menée. Toujours selon Buzzfeed, les détails de la conversation entre le rappeur et les services secrets ont été expurgés et le cas d’Eminem a été qualifié de «non-référé» par les procureurs fédéraux, qui ont décidé que ses paroles ne constituaient pas une menace pour la sécurité de Donald Trump.

Ce n'est pas la première fois que Marshall Mathers (de son vrai nom) se retrouve dans le radar des services secrets. Au début des années 2000, il avait fait l'objet d'une étroite surveillance après s'en être pris au président d'alors, George W. Bush, qu'il avait même menacé de mort dans sa chanson «We As Americans».

Source: Paris Match