Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a lancé, le 25 novembre 2019, le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable (Piaepal). L’un de ses objectifs est de réduire les pénuries d’eau à Libreville, dans la capitale gabonaise.
En effet, dans sa sous-composante « eau potable », le projet vise entre autres le renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’alimentation en eau potable ; le renforcement et l’extension de 280 kilomètres du réseau d’eau potable dans les communes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum ; l’augmentation de la capacité d’eau disponible pour les populations, la lutte contre les fuites et l’harmonisation des installations.
La mise en œuvre du Piaepal devra se traduire par une augmentation de la capacité de production et de stockage de l’eau potable et, in fine, pallier la pénurie constatée dans la capitale et ses environs. Elle devrait également porter le taux de rendement du réseau de distribution du Gabon de 52% à 80%. Ce qui permettrait à 400 000 ménages de plus d’avoir accès à l’eau potable à travers le pays.
Pour le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Emmanuel Norbert Tony Ondo Mba, « ce programme va contribuer à assurer une meilleure qualité de la desserte en eau potable à travers un taux de rendement supérieur du réseau de distribution et le renforcement de la capacité des différents acteurs du secteur eau ».
D’un coût de 77 milliards FCFA, le projet sera financé à hauteur de 49,5 milliards FCFA par la Banque africaine de développement (Bad). Selon le représentant-résident de la Bad au Gabon, Robert Masumbuko, les travaux, qui démarrent au mois de mars 2020, devraient s’achever en juin 2023.
« Les réalisations envisagées dans le cadre de ce vaste programme émanent de l’ambition du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de garantir à l’horizon 2025 un accès durable à l’eau potable et à l’assainissement dans un cadre de vie sain et amélioré sur l’ensemble du territoire national », a indiqué le Premier ministre.