Au Nigeria, l’agence chargée de surveillance d’exploitation des hydrocarbures a procédé jeudi à la fermeture de deux raffineries opérant dans l’illégalité au nord du pays.
Les deux raffineries ont été découvertes à Gezawa, dans la périphérie de Kano, capitale de l‘État du même nom au nord du Nigeria. Exploit réalisé grâce à un travail d’enquête mené conjointement avec des unités de la police.
Selon Alhaji Musa Zarumi Tambawal, qui a dirigé les opérations, les deux entreprises exploitaient l’or noir sans licence, donc en toute clandestinité. « Un véritable manque à gagner pour l‘état », a commenté M. Tambawal qui a promis la destruction de ces structures.
Cette prise se réalise quelque six mois après le démantèlement en juin dernier d’une cinquante d’usines clandestines.
Mais un coup d‘épée dans l’eau, dans un pays devenu tout au long de l’histoire, le creuset des raffineries illégales. D’après un rapport rendu public en juin dernier par la société publique du pétrole (NNPC), il existe plus de 900 usines illégales dans le pays, notamment au sud.
De là à alimenter le marché noir et partant affecter le développement de la première économie africaine. Et fragiliser la situation socioéconomique des quelque 190,9 millions de Nigérians.