Le navire amiral des VTC débarque de la Sicon Valley officiellement en Afrique de l’Ouest. Abidjan est depuis jeudi la première ville de la région où le service de voiture de transport avec chauffeur est opérationnel.
Depuis 2009, « l’ubérisation » se propage à travers le globe. Le service de voitures de transport avec chauffeur (VTC), Uber, a été officiellement lancé à Abidjan ce jeudi 5 décembre, après une période de test pendant l’année écoulée durant laquelle 50 000 personnes ont essayé l’application.
Les dirigeants d’Uber ont estimé qu’Abidjan, avec ses 5 millions d’habitants, son taux d’automobilistes relativement bas, et ses transports publics limités, avait la « taille parfaite » pour lancer ce service.
Un marché des VTC déjà concurrentiel en Côte d’Ivoire
La firme américaine arrive désormais en concurrence directe avec la société ivoirienne Taxijet, l’estonien Bolt, et l’application de partage de trajet Yango, fondée par le russe Yandex. Elle arrive en revanche quelques mois après la suspension des activité de la start-up française Heetch, dont les taxi-motos ont été suspendus par les autorités pour des raisons de sécurité.
Implanté dans plus de 700 villes à travers le monde, Uber est actuellement active dans une quinzaine de ville africaines. La société avait jeté l’éponge il y a plus d’un an au Maroc en raison d’entraves légales à son développement, mais ses chauffeurs sont aujourd’hui opérationnels en Égypte et dans huit pays d’Afrique subsaharienne (Ghana, Kenya, Nigeria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda). Son prochaine objectif : le Sénégal, ou des discussions avec les autorités sont d’ores et déjà en cours.