LE SCAN SPORT - Contrôlé positif en 2016, privé de l'Euro puis blanchi, le défenseur considère que cette affaire a fortement nui à sa carrière et provoqué son départ de Liverpool.
Mamadou Sakho s'est lancé dans un bras de fer qui s'annonce long et très incertain avec l'Agence mondiale antidopage mais qui pourrait lui rapporter gros. Très gros même, puisque l'ancien défenseur du Paris SG réclame 14,5 millions d'euros (13 millions de livres) de dommages et intérêts à l'AMA, soit l'équivalent d'un important manque à gagner après avoir été suspendu, puis blanchi, par l'UEFA en 2016.
Rappel des faits. En mars 2016, le joueur de Crystal Palace alors à Liverpool est contrôlé positif à un produit brûleur de graisse. L'UEFA le suspend provisoirement pour une durée de trente jours. Une suspension qui prive l'international de l'Euro 2016 mais aussi de la finale de la Ligue Europa avec les Reds qui mettent le joueur à pied.
Sakho (29 ans), qui avait clamé son innocence en arguant qu'il n'avait pas connaissance de la composition du produit pharmaceutique, avait finalement obtenu gain de cause. Le produit en question n'était pas inscrit sur la liste des substances interdites par l'AMA. Au mois de juillet, il avait finalement été blanchi par l'UEFA via la commission de contrôle, d'éthique et de discipline. «J'ai travaillé si dur pour porter le maillot bleu dans une compétition à domicile. Maintenant, ce ne sera plus possible. Quoi qu'ils disent ou fassent, ils ne pourront remplacer ce qu'ils m'ont pris», avait réagi le joueur le Guardian.
Cette suspension a été le déclencheur d'une passe très difficile pour Sakho qui avait déjà perdu sa place de titulaire avec Liverpool. Le joueur était entré en conflit avec l'entraîneur Jürgen Klopp avant d'être renvoyé du stage de pré-saison 2016-2017.