Après avoir éliminé l’Uruguay en quarts de finale, les Péruviens ont créé un nouvel exploit face au Chili (3-0) pour se hisser en finale de la compétition.
Le Pérou a été intraitable face au Chili, avec un but de sa star Paolo Guerrero (90e), qui a dribblé le gardien pour devenir le meilleur buteur en activité de la Copa America, avec 13 réalisations
Ce sera Brésil-Pérou ! Personne ne les attendait à ce niveau, mais les Péruviens ont créé une nouvelle sensation lors de la Copa America en se hissant en finale contre le pays-hôte grâce à une victoire 3-0 sur le Chili, mercredi, à Porto Alegre.
Après avoir éliminé l’Uruguay en quarts de finale (0-0, 5 tab à 4), les hommes de Ricardo Gareca se sont offert le scalp des doubles tenants du titre, grâce à des buts d’Edison Flores (21e), Yoshimar Yotun (38e) et Paolo Guerrero (90e + 1)
Des résultats improbables pour une équipe qui s’était fait étriller 5-0 en phase de groupes par le Brésil, qu’elle retrouvera en finale dimanche, au mythique stade Maracana de Rio de Janeiro.
« Nous étions très concentrés et nous avons gagné avec la manière. Maintenant, il faut travailler et penser au Brésil. Ce sera une finale très difficile », a affirmé Guerrero à l’issue de la rencontre.
Le Chili, qui visait un triplé historique, devra se contenter samedi du match pour la troisième place contre l’Argentine, qu’il avait battu aux tirs au but lors deux dernières finales, en 2015 et 2016.
Un grand match du Pérou Il risque du même coup de se faire dépasser au palmarès par le Pérou, son rival historique, qui tentera de remporter son troisième titre continental, après ceux de 1939 et 1975.
« C’est douloureux pour tout le monde, mais le Pérou a fait un grand match et il faut les féliciter. Ils ont super bien joué et méritent d’être en finale », a reconnu le capitaine chilien Gary Medel.
Dans le « Classique du Pacifique » entre deux équipes qualifiées aux tirs au but après de tristes 0-0 en quarts de finale, on n’aurait pu s’attendre à un match fermé.
Mais c’est tout le contraire qui s’est produit, avec un festival d’occasions franches dès les deux premières minutes.