Après s'être découvert des origines gabonaises lors d'un test ADN, l'acteur de Pulp Fiction s'est rendu au Gabon et au Ghana. Un voyage également professionnel, puisque la star travaille sur une série documentaire consacrée aux routes de la traite transatlantique des esclaves.
Depuis le 23 juillet, date de son arrivée au Gabon, Samuel L. Jackson a été très actif sur les réseaux sociaux. À travers des photographies de scènes de rues, de marchés, de plats commandés dans divers restaurants ou encore d'éléphants, les internautes ont pu suivre pas à pas le retour aux sources de l'acteur.
Au Gabon, il a rencontré le roi des Benga, la tribu de ses ancêtres, mais aussi le président Ali Bongo. « J'ai été très bien accueilli et je me suis même senti à la maison », a-t-il déclaré. Avant de repartir, un passeport gabonais en poche.
Samuel L. Jackson s'est ensuite envolé vers le Ghana, où il a visité plusieurs sites historiques de l'esclavage, comme le fort d'Elmina, un comptoir commercial portugais construit en 1 482 qui deviendra l'un des centres de la traite négrière dans le golfe de Guinée.
Autant d'étapes qui viendront nourrir la nouvelle série documentaire de l'acteur, intitulée Enslaved, qui retrace l'horreur du commerce triangulaire à travers les épaves d'anciens navires négriers, en utilisant l'archéologie sous-marine. Selon ses concepteurs, la série veut marquer le 400e anniversaire de l'arrivée du premier esclave africain sur les côtes américaines en 1619.
Une véritable aubaine pour le Ghana en tout cas. Le pays a lancé cette année une campagne de tourisme intitulée « L'année du retour », visant principalement les Afro-Américains désireux de découvrir leurs racines.