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Angola : 195 entreprises publiques seront privatisées en quatre ans
Les autorités angolaises lancent une vague de privatisations sans précédent, avec l'objectif d'améliorer l'efficacité et la productivité des entreprises concernées, tout en équilibrant la balance commerciale d'un pays fortement endetté.

195 entreprises publiques angolaises quitteront le giron de l’État d’ici 2022. Des paquebots de l’économie nationale tels que la compagnie pétrolière Sonangol, le diamantaire Endiama ou le transporteur aérien Taag sont concernés par ce programme de privatisations.

Le plan a été exposé le 13 août dernier en commission interministérielle pour la mise en place du plan de privatisations, après avoir été approuvé par décret présidentiel le 5 août dernier. Ce programme s’inscrit notamment dans une volonté des autorités de désendetter le pays, dont la dette représentait 70% du PIB fin 2018.


Renouvellement de l’économie nationale

« Nous devons nous assurer qu’à la fin du processus, le pays aura émergé de la léthargie qui l’a empêchée de résoudre des problèmes d’emploi, de compétitivité et d’efficacité », a souligné la secrétaire d’État aux Finances et au Trésor, Vera Daves de Sousa. Depuis l’élection de João Lourenço fin 2017, l’Angola, deuxième producteur de pétrole du continent doit en effet remonter une pente qu’il avait prise au cours de l’ère José Eduardo dos Santos, président du pays depuis 38 ans.

Une pente fortement liée à la chute du cours du pétrole : les autorités ont répondu à cette situation en tentant d’attirer les investissements étrangers, tout en diversifiant l’économie et en luttant contre la corruption.

Les actifs à privatiser sont répartis en quatre groupes, a précisé la secrétaire d’État : les sociétés nationales de références, les filiales et actifs de la Sonangol, les unités industrielles de la Zone économique spéciale, et les autres sociétés ou actifs.

Parmi les 195 entités visées, 175 doivent être cédées par voie d’appel d’offres, onze par adjudication et neuf par appel public à l’épargne. En 2020, la vague de privatisations doit concerner 90 compagnies, puis 12 sociétés en 2021 et 4 en 2022.

Lors de l’annonce, le ministre d’État pour la coordination économique, Manuel Nunes Junior a précisé que la Banque mondiale avait été choisie comme conseiller stratégique afin de s’assurer que la discipline, la transparence, et le choix des meilleurs pratiques seront observés tout au long du processus de privatisation.

Source: Jeune Afrique