Le marché des transferts n’en finit plus de s’affoler, au point que le toujours très posé Bayern Munich serait prêt à la surenchère dans le dossier Leroy Sané. Man City n’est pas vendeur à moins de 150 M€.
C’est un mercato d’été où l’Atlético Madrid est capable de débourser la bagatelle de 126 M€ pour Joao Felix (1 sélection, 0 but), pépite portugaise déjà bombardée comme le successeur de Cristiano Ronaldo, mais qui du haut de ses 19 ans n’a jamais disputé que 43 matches avec son ex-club du Benfica.
Dans ces conditions, pourquoi s’étonner que Manchester City fixe à 150 M€ le montant en-dessous duquel les champions d’Angleterre ne sauraient envisager le départ de leur perle offensive, Leroy Sané (21 sélections, 5 buts)… A 23 ans, le Citizen fait, selon les médias allemands, tourner la tête du Bayern Munich.
Excuses à Guardiola Le club bavarois, dont la politique de recrutement a toujours été marquée par une certaine mesure avec des investissements certes conséquents, mais toujours très ciblés, paraît à son tour prêt à la surenchère, puisqu’on lui prête l’intention de formuler une offre à hauteur de 80 M€ pour arracher Sané à City. Selon plusieurs sources internes au club mancunien, citées par The Telegraph, rien n’indique à ce jour que le joueur, sous contrat jusqu’en 2021, a le désir de répondre favorablement à cet intérêt munichois.
Reste une prolongation qui n’est toujours pas intervenue, mais aussi la volonté de court-circuiter toute offre inférieure à ces 150 M€, qui pourraient faire de Sané le troisième joueur le plus cher de l’histoire (derrière Neymar et Mbappé).
Toujours selon le quotidien britannique, l’approche du Bayern aurait poussé Man City à adresser un courrier au géant allemand dans lequel on reproche une campagne médiatique concertée et destinée à mettre sous pression Sané, au sujet duquel le coach bavarois Niko Kovac a été jusqu’à se déclarer ''confiant'' quant à la finalisation de ce transfert.
Une attitude suffisamment déplacée pour que le coach fasse l’objet des réprimandes à la fois de son président Karl-Heinz Rummenigge et du directeur sportif Hasan Salihamidzic. Depuis, Kovac a lui-même pris le soin de contacter son homologue Pep Guardiola pour lui présenter ses excuses, après ses commentaires. Un accès de lucidité dans ce fol été du mercato.