Fébrile défensivement et pas franchement inspiré offensivement, Lyon, mené au score, a sauvé les meubles en arrachant le nul, à la maison, face au Zénith Saint-Petersbourg (1-1). Des débuts tout sauf rêvés...
La leçon : l'OL sauve les meubles D'un côté, des Lyonnais pas forcément au mieux au coup d'envoi après trois matches sans victoire en Ligue 1. De l'autre, des Russes en pleine confiance au sortir d'une série de deux succès en Championnat, avec une place de co-leader à la clé. La rencontre entre l'OL et le Zénith Saint-Petersbourg, mardi soir, pour le grand retour de la Ligue des champions, s'annonçait quelque peu indécise. Elle l'a été jusqu'au bout. Au terme d'un premier acte animé, qui a vu les deux formations multiplier les situations dangereuses, le tableau d'affichage affichait à la pause une avance d'un but pour les visiteurs, œuvre d'Azmoun, au terme d'une belle combinaison avec Dziouba (41e).
Avant cela, Douglas Santos (4e) et ce même Azmoun (21e) avaient trouvé Anthony Lopes sur leur route, alors que, de l'autre côté, Dembélé (24e) et Marcelo (36e) avaient eux manqué le cadre de peu. Heureusement pour eux, les Rhodaniens n'ont pas vraiment eu le temps de douter. Quelques petites minutes après le retour des vestiaires, Memphis Depay a remis les siens à hauteur en transformant un penalty qu'il avait lui-même provoqué (51e). Une juste récompense pour l'OL, qui aurait pu renverser son adversaire dans la foulée par l'excellent Reine-Adélaïde. Mais l'ancien Angevin, superbement servi en retrait par Dubois, manquait le cadre (60e).
On pensait alors que les hommes de Sylvinho allaient pousser, forcer, tenter. Il n'en a rien été. Il a même fallu une superbe parade de Lopes pour empêcher Ozdoev de redonner l'avantage aux visiteurs, de la tête (70e). A court de rythme, et d'idées, ils n'ont jamais réellement réussi à se mettre en position de forcer la décision, malgré quelques tentatives en fin de match. Avec un nul à la maison pour commencer, Lyon va devoir sérieusement élever son niveau de jeu lors des prochaines rencontres pour ne pas voir déjà les huitièmes s'éloigner quelque peu.