Le match entre Cagliari et l'Inter Milan (1-2), comptant pour la deuxième journée de Serie A, a été tristement marqué ce dimanche par des cris racistes visant Romelu Lukaku. Ils ont retenti au moment où l'attaquant belge s'apprêtait à tirer un penalty.
Une semaine après avoir écrasé Lecce (4-0), l’Inter Milan a enregistré une deuxième victoire de suite en Serie A en s’imposant dimanche sur la pelouse de Cagliari (2-1). Avec six points pris sur six possibles et une différence de buts largement favorable (+5), les joueurs d’Antonio Conte occupent la tête du championnat, devant la Juventus et le Torino, les deux seules autres équipes à avoir remporté leurs deux premiers matchs. Voilà pour le côté sportif.
La rencontre a également été marquée par des cris racistes visant Romelu Lukaku. Des ''cris de singe'' ont retenti au moment où l’attaquant belge de l’Inter s'apprêtait à frapper un penalty pour l'Inter. Lukaku a marqué pour donner l'avantage à son équipe à la 72e minute de jeu et ces cris, parfaitement audibles à la télévision italienne, ont continué quelques secondes. Lukaku a jeté un regard furieux en direction de la tribune d'où sont partis ces cris avant d'être entouré par ses équipiers. Le match a repris normalement et n'a pas été arrêté par l'arbitre Fabio Maresca.
Kean et Matuidi eux aussi victimes de cris racistes à Cagliari En avril dernier, l'attaquant italien Moise Kean, alors à la Juventus, avait déjà été la cible de cris racistes après un but inscrit à Cagliari. Le Français Blaise Matuidi avait également été victime de ces cris, lui aussi lors de ce match de la Juve à Cagliari. ''Pour moi, ce sont des gens stupides qui n'ont vraiment rien à faire dans des stades de football. Ils doivent être punis et ne plus jamais venir dans un stade de football. Il faut le combattre, ne pas faire comme si on n'entendait pas. On ne doit pas avoir peur'', avait expliqué Matuidi dans un entretien au Canal Football Club. La Ligue italienne, elle, avait décidé de ne pas sanctionner le club sarde. ''Les chants en question étaient certes répréhensibles, mais n'avaient eu qu'une incidence limitée sur le déroulement du match'', s’était-elle alors justifiée.