Matt Fiddes, chargé de la sécurité du Roi de la Pop pendant dix ans a assuré dans une interview que les allégations proférées par deux hommes dans le documentaire choc Leaving Neverland relevaient de «l’absurdité la plus totale».
Nouveau rebondissement dans l’affaire Michael Jackson. Alors que les accusations de pédophilie contre la star ressurgissent après la sortie du documentaire Leaving Neverland en janvier dernier, un nouveau témoignage, cette fois en sa faveur, fait son apparition.
Dans le film de Dan Reed, Wade Robson, 36 ans, et James Safechuck, 41 ans, accusent l’interprète de Thriller d’avoir abusé d’eux lorsqu’ils étaient enfants. Wade Robson avait témoigné en faveur du chanteur en 1993 et en 2003. De même pour James Safechuck en 1993. Après la mort du chanteur, changement de discours: les deux hommes assignent en justice les héritiers de Jackson. Deux actions rejetées, les faits étant prescrits.
Malgré tout, Matt Fiddes, garde du corps de la star durant les dix dernières années de sa vie a décidé de prendre ouvertement la défense de son ancien employeur et ami dans les colonnes de Metro. «Nous connaissions le gars, nous le connaissions si bien, il a passé du temps avec mes enfants, ce n’est pas l’homme décrit par James et Wade», a-t-il déclaré, en ajoutant qu’il était temps pour lui de parler.
«Toute cette affaire de pédophilie est une absurdité totale. (...) Il avait des fiancées et a été marié avec Lisa Marie Presley. C’est de cette manière qu’il a vécu», soutient Fiddes, qui explique que ses collègues et lui-même étaient chargés de ramener discrètement des femmes dans sa chambre.
Très peu présent au ranch Pour Matt Fiddes, il est totalement impossible que Michael Jackson ait commis les actes qui lui sont reprochés pour la simple et bonne raison qu’il n’était presque jamais à Neverland. «Nous avions un running-gag sur le fait qu’il n’était jamais là. Il devait se rendre à Los Angeles pour gérer son affaire. Soit à environ quatre heures de route de montagne, et il détestait la route. Il venait pour faire des apparitions publiques, mais il était beaucoup plus à l’aise dans une suite du Beverly Wiltshire», souligne le garde du corps, également propriétaire d’une chaîne d’écoles d’arts martiaux.
«Il venait pour faire des apparitions publiques, mais il était beaucoup plus à l’aise dans une suite du Beverly Wiltshire» Selon lui, le King of Pop n’aurait jamais pu travailler dans de bonnes conditions en agissant de la sorte. «Il était toujours occupé à enregistrer, performer et répéter. Il était impossible pour lui de déconner avec de jeunes enfants avec toute la sécurité mise en place», a-t-il assuré. Fiddes a également raconté le mal-être vécu par Michael Jackson au moment des premières accusations, entre 1993 et 2005: «Il est devenu très différent, il ne savait pas comment le public réagirait. (...) Il ne pensait pas être en sécurité sur scène, il pensait qu’il allait se faire tirer dessus».
Une polémique qui vaudra au chanteur d’être mis à l’écart par ses amis selon Fiddes, car aucun ne lui a téléphoné le jour de ses 50 ans. «Je n’ai pas pris la peine de l’appeler parce qu’il est Michael Jackson. Je pensais qu’il aurait trop d’appels. Il n’en a pas reçu un seul pour son anniversaire», a-t-il conclu.