Suspendu trois matches fin avril pour avoir insulté le corps arbitral à l’issue du huitième de finale retour de C1 fatal au PSG, Neymar avait l’occasion de se défendre en personne ce mardi devant la commission de d’appel de l’UEFA. Le Brésilien a décidé de rester au pays.
Trois matches de suspension ferme. Tel a été le verdict de la commission de discipline de l’UEFA le 26 avril dernier à l’encontre de Neymar, coupable d’avoir insulté les arbitres au terme du huitième de finale retour de la Ligue des champions entre le PSG et Manchester United, le 6 mars au Parc des Princes. Un match couperet perdu par les Parisiens (1-3), avec un but éliminatoire concédé dans le temps additionnel sur un penalty soumis à interprétation et validé par la VAR.
''C'est une honte ! Ils mettent quatre gars qui n'y comprennent rien au foot pour revoir le ralenti [...] Qu'ils aillent se faire foutre'', s’était indigné le Brésilien, alors blessé mais présent au stade et particulièrement vindicatif après coup sur les réseaux sociaux. Une violation selon l’UEFA de l’article 15 d. de son code disciplinaire, qui prévoit de sanctionner le comportement incorrect et injurieux d’un joueur à l’égard d’un officiel.
Bientôt le verdict de la FFF aussi Avec trois matches de suspension dans la besace, Neymar ne peut prendre part aux matches allers de la phase de poules de la prochaine édition de la C1. Aussi a-t-il décidé de faire appel. Devant une commission de l’UEFA qui étudie précisément son cas ce mardi à Nyon, en Suisse. Initialement pressenti pour se défendre lui-même – un investissement personnel généralement apprécié par les chambres d’appel – l’attaquant auriverde, encore blessé, a finalement choisi de rester au Brésil pour laisser ses représentants en découdre.
La nouvelle sentence, qui pourrait être plus légère ou plus lourde que la sanction première, sera connue mercredi. Par ailleurs suspendu pour trois matches en L1 par la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) pour un coup porté à un spectateur à l’issue de la finale de la Coupe de France perdue par Paris devant Rennes le 27 avril, Neymar, qui a déjà purgé les deux tiers de sa peine, sera également fixé sous peu en appel.