Des efforts ont été réalisés pour assainir le secteur, qui amorce son essor sur des bases plus industrielles. Mais la gouvernance et la certification restent des défis de taille.
La RDC abrite plus de 60 % des forêts denses du bassin du Congo, dont une bonne partie des superficies exploitées l’était illégalement… jusqu’à ce que les pouvoirs publics décident de les débarrasser des sociétés peu scrupuleuses. Au terme d’un long processus engagé en 2002, sur 80 titres jugés convertibles, 57 ont été convertis en contrats de concession forestière en 2011.
Cependant, selon le Groupe de travail climat REDD rénové (GTCRR, le REDD étant le mécanisme de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière), un réseau de la société civile congolaise axé sur l’environnement, certaines concessions auraient récemment été illégalement attribuées.