En moins de deux semaines, l’Union africaine, le Royaume-Uni et les États-Unis ont envoyé des émissaires chez Joseph Kabila. Avec un objectif : convaincre l’ancien président congolais de laisser plus de marge de manœuvre à Félix Tshisekedi, son successeur.
C’est Paul Akwright qui a ouvert le ballet diplomatique. Le 14 février, le chargé d’affaires de la Grande-Bretagne en RDC, a rencontré Joseph Kabila. Le lendemain, c’était au tour de Peter Pham, l’envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands Lacs, de serrer à son tour la main de l’ancien président congolais. Et ce lundi, c’était au tour de Smaїl Chergui, à la tête de la Commission de l’Union africaine pour la paix et la sécurité d’être reçu au domaine de Kingakati.
La coalition FCC-Cach
À chacune de ces visites, les sujets au centre des discussions ont été les mêmes : les questions sécuritaires, le rôle prépondérant de Joseph Kabila sur la scène politique congolaise, et, donc, la marge de manœuvre dont dispose le président congolais Félix Tshisekedi dans le cadre de la coalition entre le Cap pour le changement, sa coalition, et le Front commun pour le Congo.