L'Inter Milan a récupéré son fauteuil de leader en s'adjugeant un derby complètement fou (4-2). En face, Ibrahimovic, buteur et passeur, a fait le job.
L'Inter Milan a récupéré son fauteuil de leader en s'adjugeant un derby complètement fou (4-2). En face, Ibrahimovic, buteur et passeur, a fait le job.
Dans un derby, il n'y a pas de classement qui tienne. L'Inter et l'AC Milan peuvent l'attester. Les deux clubs lombards ne nagent pas dans les mêmes eaux cette saison, mais ils se sont livrés un duel très spectaculaire pour clore en beauté la 23eme journée de Serie A, ce dimanche soir. Un homme était évidemment plus scruté que les autres : Zlatan Ibrahimovic. Parce que le Rossonero qu'il est a déjà été Nerazzurro. Parce qu'il se nourrit de l'électricité des derbies. Et parce qu'il est éternel. L'ancien buteur du Paris Saint-Germain l'a encore démontré en plaçant son équipe sur les bons rails dans une fin de première période complètement folle.
Et pourtant, Ibrahimovic s'était occupé de tout...
C'est en effet Ibrahimovic qui a décalé Rebic sur l'ouverture du score du Milan, l'attaquant croate exploitant une grosse erreur de Padelli (0-1, 40eme). Et c'est Ibrahimovic, encore, qui a doublé la mise en personne d'une tête rageuse sur un corner dans les arrêts de jeu (0-2, 45eme+1). Et l'Inter dans tout ça ? Aussi surprenant soit-il, l'équipe de Conte n'avait presque pas existé.
La formidable remontada de l'Inter
Noyé dans l'intensité imposée par son adversaire, le dauphin de la Juve avait une réponse à donner au retour des vestiaires. C'est ce que l'Inter a fait, et pas qu'à moitié. Après une première alerte de Candreva, Brozovic a relancé l'espoir pour les Nerazzurri d'un tir magistral (1-2, 51eme). Et comme son rival, l'Inter a trouvé le moyen de marquer coup sur coup. Histoire d'embraser un peu plus l'atmosphère. Vecino, à la réception d'un centre d'Alexis Sanchez, a remis les deux équipes à égalité grâce à une frappe contrée qui a fait mouche (2-2, 53eme). Il fallait un troisième but intériste pour que ce match entre dans une autre dimension. Et c'est au défenseur De Vrij, d'une tête plongeante sur corner, qu'est revenu cet honneur pour libérer l'Inter (3-2, 70eme). Un coup de couteau avant le coup de grâce. D'une tête imparable, Romelu Lukaku a clos le festival au bout de la nuit (4-2, 90eme+3). Les hommes de Conte, qui avaient même trouvé le poteau par Eriksen juste avant (83eme), peuvent se frotter les mains. Ce succès leur permet de faire coup double : coiffer la Juve en domptant le Milan. Il y a des soirs qui ne s'oublient pas.