La crise du coronavirus a montré l’efficacité de Pékin à placer ses pions dans les institutions internationales.
’intervention a fait grand bruit. Le 29 janvier, au moment où le monde commence à réaliser l’ampleur de l’épidémie de coronavirus, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que « la Chine mérite notre gratitude et notre respect ».
De retour de Pékin, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lui-même infectiologue, salue les « mesures très sérieuses » prises par les autorités chinoises, qui n’ont pourtant décidé des premières mises en quarantaine que six jours plus tôt.
« Nous ne pouvons en demander davantage », souligne l’ancien ministre éthiopien des Affaires étrangères, élu à...