L’ex-président de l’Assemblée nationale, allié et directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo, a été condamné samedi à une peine principale de “20 ans de travaux forcés” au terme d’un procès anti-corruption sans précédent.
M. Kamerhe, 61 ans, a été reconnu coupable du “détournement de deniers publics portant sur le montant de près de 49 millions de dollars” avec son principal co-accusé, l’entrepreneur libanais Jammal Samih, 79 ans.
Le tribunal a prononcé d’autres peines de travaux forcés pour d’autres délits à leur encontre.
Cette condamnation constitue de fait un virage politique important sur la scène politique congolaise.
Vital Kamerhe a signé un accord avec Félix Tshisekedi en vertu duquel M. Kamerhe a soutenu l’actuel chef de l‘État lors de la présidentielle de 2018. Sur le papier, ce dernier devrait lui renvoyer l’ascenseur au prochain scrutin.