Isabel dos Santos, fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, sera-t-elle prochainement visée par un mandat d’arrêt international ? Le procureur général d’Angola n’exclut pas cette éventualité car la femme d’affaires angolaise est soupçonnée de détournement de fonds publics et de corruption, dans son pays et au Portugal. Isabel Dos Santos continue de nier ces allégations et de dénoncer une cabale politique.
Isabel dos Santos, fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, sera-t-elle prochainement visée par un mandat d’arrêt international ? Le procureur général d’Angola n’exclut pas cette éventualité car la femme d’affaires angolaise est soupçonnée de détournement de fonds publics et de corruption, dans son pays et au Portugal. Isabel Dos Santos continue de nier ces allégations et de dénoncer une cabale politique.
C’est via sa page Facebook qu’Isabel Dos Santos a réagi aux éventuelles évolutions dans l’affaire judiciaire qui la concerne. Un mandat d’arrêt international serait « manifestement injustifié », écrit-elle dans un communiqué publié sur le réseau social.
Le procureur général d’Angola a laissé entendre, jeudi 25 juin, qu’il pourrait émettre ce mandat car la fille de l’ancien président est soupçonnée de corruption et de détournements de fonds dans son pays mais aussi au Portugal. Ils s’élèveraient à plus de 5 milliards de dollars, selon le parquet général angolais.
Déjà depuis décembre, les comptes bancaires et les actifs d’Isabel dos Santos ont été gelés à Luanda puis un mois plus tard, au Portugal où elle a investi dans la banque et la téléphonie. Depuis, la milliardaire ne cesse de clamer son innocence. Les documents sur lesquels se basent la procédure sont « faux », insiste son avocat.
En janvier de cette année, les Luanda leaks, une enquête basée sur des documents piratés, ont accusé Isabel Dos Santos d’avoir pillé les caisses du pays pour nourrir ses affaires privées.