Les producteurs sont en effet aux abois, ils n’ont pas pu écouler les produits de leurs champs sur le plan local et hors du pays pour cause de fermeture des frontières. Aussi le gouvernement a décidé de prendre certaines mesures pour relever la filière.
Durement touchés par la crise sanitaire, les agriculteurs du secteur attendent des mesures des pouvoirs publics pour relever cette culture.
Ce 16 juillet 2020, le Premier ministre présidait la réunion hebdomadaire d’évaluation de la stratégie de riposte contre le coronavirus.
Au cours de cette rencontre, il s’est agi d’évaluer l’impact des 13 mesures de régulation sociale pour lutte contre la pandémie. Mesures qui ont eu un effet dévastateur, inattendu, sur la filière tomate.
Les producteurs sont en effet aux abois, ils n’ont pas pu écouler les produits de leurs champs sur le plan local et hors du pays pour cause de fermeture des frontières. Aussi le gouvernement a décidé de prendre certaines mesures pour relever la filière.
Comme l’a expliqué Gabriel Mbairobe, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural au sortir de cette rencontre ; le gouvernement va proposer des actions « dans la limite des moyens de l’Etat ».
« Il faut subventionner la distribution des semences aux producteurs. Il faut subventionner la production phytosanitaire, fournir aux producteurs un peu d’engrais et voir la possibilité de leur fournir des motos-pompes et des pulvérisateurs de classe A. Mais à long terme il faut trouver des moyens plus structurels pour permettre de juguler cette fluctuation des prix de la tomate », a-t-il ajouté.