En République du Congo, l'ancien chef d'état-major des forces armées, le général Mokoko, a été transféré à l’hôpital militaire de Brazzaville jeudi soir en raison d'une dégradation de son état de santé selon ses avocats.
En République du Congo, l'ancien chef d'état-major des forces armées, le général Mokoko, a été transféré à l’hôpital militaire de Brazzaville jeudi soir en raison d'une dégradation de son état de santé selon ses avocats.
Selon les avocats du général Mokoko, son état de santé se serait dégradé après un malaise en début de semaine à la maison d’arrêt de Brazzaville. Jean-Marie Michel Mokoko - âgé de 73 ans – y est actuellement incarcéré.
Il a été condamné en mai 2018 à vingt ans de prison pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État et détention illégale d’armes et de munitions de guerre. Des accusations qu’il rejette. Selon ses avocats il s’agit d’une incarcération politique, le général Mokoko ayant été candidat à l’élection présidentielle d'avril 2016. Ex-chef d'Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso, le militaire est détenu depuis juin 2016.
Ses avocats demandent sa libération pour raisons humanitaires, explique l’un d’eux, Maître Christian Locko, joint par Alexandra Brangeon du service Afrique de RFI.
« Nous sommes préoccupés par son état de santé. En tant qu’avocats, nous demandons sa libération, pour qu’il puisse se faire soigner correctement.
Cette demande est justifiée, dans la mesure où, en 2018, le groupe de travail de l’ONU avait ordonné sa libération immédiate et sans conditions. Je ne connais pas les conditions sur le plan sanitaire de la maison d’arrêt de Brazzaville, mais par précaution, il n’est pas recommandé, avec la pandémie de coronavirus, qu’une personne de son âge puisse être maintenue en détention ».