Le ministre de la Défense de Côte d'Ivoire, Hamed Bakayoko, a été nommé jeudi Premier ministre, en remplacement d'Amadou Gon Coulibaly, dont il assurait l'intérim depuis le décès le 8 juillet, a annoncé la présidence. Le nouveau chef du gouvernement a milité depuis sa jeunesse auprès d'Alassane Ouattara, s'engageant dans son parti dès sa fondation en 1994.
Le nouveau chef du gouvernement a milité depuis sa jeunesse auprès d'Alassane Ouattara, s'engageant dans son parti dès sa fondation en 1994.
Le ministre de la Défense de Côte d'Ivoire, Hamed Bakayoko, a été nommé jeudi Premier ministre, en remplacement d'Amadou Gon Coulibaly, dont il assurait l'intérim depuis le décès le 8 juillet, a annoncé la présidence.
«Le président de la République a procédé à la signature d'un décret portant nomination de M. Hamed Bakayoko en qualité de Premier ministre», tout en conservant le portefeuille de la Défense, selon le communiqué de la présidence.
Considéré comme un proche du président Alassane Ouattara et un pilier du régime, M. Bakayoko, 55 ans, était ministre de la Défense depuis 2017, après avoir été ministre de l'Intérieur depuis 2011. Il est aussi maire d'Abobo, l'une des deux communes les plus peuplées d'Abidjan (et de Côte d'Ivoire) depuis 2018.
Un soutien de Ouattara de la première heure
Son nom avait circulé comme présidentiable, avant la désignation en mars d'Amadou Gon Coulibaly comme candidat du parti au pouvoir pour la présidentielle d'octobre en Côte d'Ivoire. Après la mort inattendue de ce dernier d'un infarctus, M. Bakayoko avait été désigné pour assurer l'intérim à la primature. Alassane Ouattara devrait vraisemblablement se représenter au scrutin présidentiel pour un troisième mandat, mais il a annoncé différer sa décision, mercredi, devant le conseil politique de son parti, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à Abidjan.
Hamed Bakayoko a milité depuis sa jeunesse auprès d'Alassane Ouattara, s'engageant dans son parti, le Rassemblement des Républicains (RDR), dès sa fondation en 1994. Il en a dirigé l'organe de presse, le quotidien Le Patriote. Il a aussi été ministre des Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication dans les gouvernements d'union nationale de 2003 à 2011, pendant la décennie de crise ivoirienne.