Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, candidat à l'élection présidentielle d'octobre prochain avec le soutien du président Alassane Ouattara, est mort subitement mercredi à l'âge de 61 ans, a annoncé le chef de l'Etat.
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, candidat à l'élection présidentielle d'octobre prochain avec le soutien du président Alassane Ouattara, est mort subitement mercredi à l'âge de 61 ans, a annoncé le chef de l'Etat.
''La Côte d'Ivoire est en deuil. J'ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, chef du gouvernement, nous a quittés en début d'après-midi après avoir pris part au conseil des ministres'', a déclaré Alassane Ouattara à la télévision.
''Je rends hommage à mon jeune frère, mon fils, Amadou Gon Coulibaly, qui a été, pendant trente ans, mon plus proche collaborateur'', a ajouté sur Twitter le chef de l'Etat.
Amadou Gon Coulibaly, qui avait subi une intervention cardiaque en 2012, a eu un malaise et a été évacué vers un hôpital où il est décédé.
Le chef du gouvernement ivoirien s'était rendu en France début mai pour un ''contrôle médical''. Son décès survient six jours seulement après son retour de l'Hexagone.
Coulibaly, qui avait été secrétaire général de la présidence de 2012 à 2017 avant de devenir Premier ministre, avait été adoubé en mars par Alassane Ouattara pour porter les couleurs de son parti, le RDHP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) au scrutin présidentiel du 31 octobre.
Aucun nom évident n'émerge pour lui succéder comme candidat. Le ministre de la Défense Hamed Bakayoko l'avait remplacé comme Premier ministre par intérim lors de son séjour en France.
Le principal candidat désormais en lice pour octobre est l'ancien président Henri Konan Bédié, qui est octogénaire.
L'ancien Premier ministre et chef rebelle Guillaume Soro, en exil en Europe, faisait également partie des candidats potentiels mais il a été condamné en avril dernier à vingt ans de prison par contumace pour détournement de fonds.
L'accession au pouvoir d'Alassane Ouattara en 2010, contestée par le président sortant Laurent Gbabgo, avait déclenché une guerre civile et engendré la partition du pays.