Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a limogé son ministre de la Santé, qui a été accusé de corruption pour avoir illégalement attribué un contrat de 20 millions de dollars pour du matériel de dépistage de coronavirus à une société basée à Dubaï et créée il y a quelques mois.
Le président malien ILe président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a limogé son ministre de la Santé, qui a été accusé de corruption pour avoir illégalement attribué un contrat de 20 millions de dollars pour du matériel de dépistage de coronavirus à une société basée à Dubaï et créée il y a quelques mois.
Obadiah Moyo, 66 ans, a été arrêté en juin à la suite d’une enquête de la commission anti-corruption du pays. Il a été libéré sous caution et doit comparaître au tribunal le 31 juillet.
Le secrétaire général de la présidence Misheck Sibanda a confirmé que Moyo a été démis de ses fonctions pour “conduite inappropriée d’un ministre du gouvernement”.
Une situation qui intervient après que l’opposition zimbabwéenne a condamné l’accord, incitant ainsi le gouvernement à annuler tous les contrats avec la société, selon les médias locaux.
Moyo fait également face à des accusations dans deux autres affaires, qui remontent à l’année dernière, pour la fourniture d‘équipements de médecine générale à des hôpitaux publics.