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Le taxi volant d’Airbus prêt pour de nouveaux essais
CityAirbus, le prototype de taxi volant de l'avionneur européen, poursuit doucement mais sûrement son envol. Le géant de l'aéronautique a dévoilé il y a quelques jours de nouvelles images de son appareil entièrement électrique et automatisé. La machine, dotée de plusieurs hélices, aux allures de drone géant s'étant accouplé avec un hélicoptère, a effectué un décollage à la verticale puis un vol stationnaire à quelques mètres du sol plus ambitieux que celui effectué il y a quelques mois avant un atterrissage en douceur, sans aucune assistance humaine.

CityAirbus, le prototype de taxi volant de l'avionneur européen, poursuit doucement mais sûrement son envol. Le géant de l'aéronautique a dévoilé il y a quelques jours de nouvelles images de son appareil entièrement électrique et automatisé. La machine, dotée de plusieurs hélices, aux allures de drone géant s'étant accouplé avec un hélicoptère, a effectué un décollage à la verticale puis un vol stationnaire à quelques mètres du sol plus ambitieux que celui effectué il y a quelques mois avant un atterrissage en douceur, sans aucune assistance humaine.

Aucun passager ne se trouvait à bord. D'autres tests sont programmés d'ici à la fin du mois en Allemagne, à Manching (Bavière). L'engin de 8 mètres de long, fier de ses quatre doubles rotors alimentés par des batteries, doit pouvoir, à terme, transporter quatre passagers à une vitesse de 120 km/h mais une autonomie de quinze minutes.

Destiné à remplacer une partie du trafic routier et décongestionner ainsi la circulation des zones citadines embouteillées, le CityAirbus pourrait faire sensation et entrer en service lors de liaisons en milieu urbain durant les Jeux olympiques de Paris en 2024 entre Roissy-Disneyland Paris et Roissy-Saint-Denis. Il faudra attendre l'horizon 2030 pour espérer voir se développer des services commerciaux pour alléger la circulation au sol vers les grands pôles économiques ou touristiques comme la Défense, Massy ou Versailles.

La RATP s'est déjà montrée intéressée par le projet, imaginant des pôles que les engins volants pourraient relier rapidement, équipés de « vertiports » permettant aux taxis volants de se recharger.

A chaque pays son modèle

La course aux taxis volants s'accélère. Le groupe sud-coréen Hyundai a annoncé, au CES 2020 de Las Vegas, qu'il allait produire des appareils volants pour Uber, qui entend lancer un réseau de taxis partagés aériens en 2023. Des véhicules 100 % électriques capables de voler à une altitude de 300 à 600 m et à une vitesse de 289km/h, et pouvant transporter quatre personnes. En février 2019, la société américaine Joby Aviation a levé 100 millions de dollars pour produire son impressionnant taxi avec douze rotors et cinq places pour des vols de plusieurs centaines de kilomètres.

La société chinoise Ehang a, elle, passé la seconde. Le 7 janvier, un taxi sans pilote a pris son envol au-dessus de la piste d'essai de Raleigh, en Caroline du Nord. Un premier essai qui a duré cinq minutes avec, à son bord, le gouverneur de l'Etat. L'entreprise envisage des vols commerciaux en Chine dès cette année.

L'avenir des taxis volants semble lumineux. La réalité rattraperait alors la fiction, celle du film « le Cinquième Elément » imaginé par Luc Besson et sorti en 1997.

Source: Le Parisien