Story

Actualités  | Elections US: Le chef du contre-espionnage met en garde contre la Russie, la Chine et l'Iran Accueil - AV+
 
Actualités   Politique People Sport Finance Gospel Music Life Style Vidéos Bien Être Cuisine Voyage Tech et Science
Elections US: Le chef du contre-espionnage met en garde contre la Russie, la Chine et l'Iran
La Russie, la Chine et l'Iran vont tenter de s'ingérer dans l'élection présidentielle américaine de 2020, la Russie étant déjà à l'oeuvre pour saper la candidature du démocrate Joe Biden, a estimé vendredi le plus haut responsable américain du contre-espionnage.

Dans une déclaration publique inhabituelle, William Evanina, directeur du National Counterintelligence and Security Center, a déclaré que ces pays utilisaient les armes de la désinformation en ligne ainsi que d'autres moyens pour tenter d'influencer les électeurs, semer le désordre et miner la confiance des électeurs américains envers le processus démocratique.

Ils peuvent également tenter de saboter le processus électoral, voler des données ou encore remettre en cause la validité des résultats.

''Il serait difficile pour nos adversaires d'interférer ou de manipuler les résultats du vote à grande échelle'', a toutefois estimé William Evanina.

Selon de nombreux rapports des agences de renseignement américaines, la Russie serait intervenue en 2016 afin de favoriser l'élection de Donald Trump et de décrédibiliser sa rivale démocrate Hillary Clinton. Le président américain s'est toujours insurgé contre ces affirmations, la Russie niant de son côté toute intervention.

Selon le chef du renseignement, Moscou serait déjà à l'oeuvre pour saborder la campagne de l'ancien vice-président Biden, qu'elle considère comme un membre éminent de l'''establishment'' américain anti-russe.

En revanche, a-t-il déclaré, la Chine préférerait que Donald Trump ne soit pas réélu, considérant le président américain comme trop imprévisible.

Il a estimé également que l'Iran pourrait utiliser des méthodes de désinformation pour discréditer les institutions américaines et Donald Trump lui-même afin d'attiser le mécontentement des électeurs.

Source: Reuters