Elu en 2017 sur fond de promesses de développement économique, de lutte contre la corruption, de création d’emplois, l’ancienne gloire du football est accusée par ses détracteurs d’avoir échoué à sortir le pays de la crise.
Le président du Liberia George Weah (photo) a annoncé, lundi 30 janvier, sa candidature à sa réélection à la tête du pays lors de la présidentielle prévue en octobre, tout en promettant que son éventuel second mandat sera « riche en opportunités » en matière de développement.
« Mes chers concitoyens, je viendrai sous peu vers vous pour vous demander de renouveler, […] pour la deuxième fois, le mandat que vous m’avez accordé il y a six ans », a déclaré l’ancienne star du football, à la fin d’un discours solennel sur la situation du pays.
M. Weah, 56 ans, a promis un second « mandat riche en opportunités, un mandat pour la transformation, un mandat pour le développement, mais aussi pour la consolidation des acquis ».
Seul Africain récipiendaire du ballon d’or à ce jour, George Weah s’est reconverti en politique après la fin de sa carrière sportive. Il a été élu au second tour de la présidentielle en décembre 2017 sur fond de promesses de développement économique, de lutte contre la corruption, de création d’emplois et d’investissements massifs dans l’éducation dans ce pays qui occupe le 178e rang dans l’édition 2022 de l’indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Ses détracteurs lui reprochent de n’avoir tenu que très peu de ses promesses alors que le pays peine encore à se développer après plus d’une décennie de guerre civile (1989-2003) et une dévastatrice épidémie de fièvre Ebola (2014-2016).
Au Liberia, où les pénuries de carburant et de produits alimentaires sont récurrentes, près de 50% de la population vit avec moins de 1,90 dollar par jour, selon la Banque mondiale.