L’actuel président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba est candidat à la présidentielle prévue le 26 aout 2023. Sans surprise, il a officialisé son intention de briguer un troisième mandat ce 9 juillet 2023 au cours d’une visite dans la zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok.
« J’annonce officiellement aujourd’hui, que je suis candidat. Candidat pour poursuivre le travail. Candidat, pour amener le Gabon loin, beaucoup plus loin. Candidat pour gagner la bataille économique. Candidat pour gagner la bataille du travail. Candidat pour gagner la bataille du changement. Je sais qu’ensemble, tous ensemble, unis par la volonté de Dieu, nous gagnerons », a-t-il déclaré dans son discours prononcé ce 09 juillet à la Zone d’investissement de Nkok.
Pour le président de la République, un autre mandat à la tête du pays lui donnera la possibilité de continuer à travailler pour faire du « Gabon un grand pays. On peut me reprocher des choses. Mais, pas de manquer d’ambitions pour vous. Vous le savez, vous me connaissez. Impossible ne fait pas partie de mon vocabulaire. Jamais. Jamais », a-t-il affirmé.
Pour sa déclaration, le président de la République Ali Bongo Ondimba a choisi la Zone d’investissement spéciale de Nkok. Une symbolique étant donné que c’est la toute première zone économique spéciale du Gabon lancée en 2011 dans le but de donner un coup de boost à l’économie. « Souvenez-vous, quand j’ai décidé d’arrêter l’exploitation des grumes, que de litiges sur cette décision. Est-ce qu’ils ne disaient pas que cela ne s’était jamais fait et que ça serait impossible ? Oui, ils l’ont dit. Mais, est ce que nous l’avons fait ? Oui, nous l’avons fait », a-t-il affirmé.
Aujourd’hui cette zone accueille plus de 96 opérateurs majeurs de divers domaines et est responsable de pas moins 40% des exportations du pays, selon les données officielles. Elle est par ailleurs devenue une référence africaine d’après l’Organisation africaine des zones économiques.
Ali Bongo Ondimba rejoint donc la liste officielle des candidats à la présidentielle. Notamment, l’ancien vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, l’ex-Premier ministre Raymond Ndong Sima, la présidente de l’Union nationale Paulette Missambo, le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé qui est également l’oncle de l’actuel président.